L'iode, un élément essentiel à la vie



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IODE, LA BOMBE "I"



NOTE : L'article qui suit est partagé à but informatif et scientifique. Il relate le travail de Guy Abraham sous réserve d'approfondissements.


Imaginez un nutriment universel capable de renforcer le systême immunitaire, réguler les humeurs, la santé mentale, combattre le diabète, restaurer une activité hormonale optimale, prévenir et soigner les troubles ovariens et de la prostate, réguler la pression sanguine, chelater les métaux lourds et protéger de la radioactivité, déboucher les artères, prévenir les attaques cardiaques et les troubles liés à l'athérosclérose, ou encore aider au bon fonctionnement du cerveau et augmenter le quotien intellectuel des adultes et des enfants.

Et si ce nutriment était également l'un des antiseptiques les plus puissants connus de l'homme, et combattait les parasites, les bactéries et les virus.

L'opinion communément admise est que le seul rôle de l'iode dans l'organisme est de contribuer à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Bien que cette fonction soit très importante, des découvertes récentes montrent que le rôle de l'iode va bien au-delà de la thyroïde. Cet article aborde le sujet de l'iode dans son ensemble. Pourquoi l'iode est-il encore méconnu et redouté aujourd'hui ? Pourquoi les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont encore largement ignorées alors qu'elles sont scientifiquement établies depuis plus de quinze ans.



Introduction


iodine elementL'iode a été isolé pour la première fois en 1811 par le français Bernard Courtois. C'est un élément présent dans la nature et qui se trouve plus abondement dans l'océan que sur terre. L'iode est reconnu comme indispensable à la vie et pour chaque cellule de notre corps. Comme beaucoup d'autres minéraux, il nécéssite un apport quotidien puisqu'il ne peut pas être stocké sur le long terme.

L'iode est un composant essentiel des hormones de la thyroïde qui sont impliquées dans la régulation de nombreux processus vitaux. La glande thyroïde Iodine est la plus communément associée avec l'iode. La glande a une belle couleur rouge, et présente deux lobes bien connus des endocrinologues dont les proportions harmonieuses s'unissent par un isthme. Ils sont localisés exactement de chaque côté de la pomme d'Adam.

La façon dont la glande opère dépend de l'iode apporté par l'alimentation. Dès lors, la glande sécrète des composés iodés appelés hormones T3 et T4. Ces hormones (ou composés iodés) produits par la thyroïde sont essentielles pour le bon fonctionnement du corps humain. Elles agissent sur de multiples fonctions, régulation de la température corporelle, rythme cardiaque, systême nerveux, systême digestif, génital et reproductif. Mais aussi sur la santé de nos cheveux, de la peau et des ongles.

Chaque 17 minutes, la totalité du sang présent dans le corps passe au travers de la glande thyroïde. Parce que les cellules qui composent cette glande ont une affinité pour l'iode, chaque cycle du sang passant par la glande est soumis à des sécretions d'iode, tuant les germes entrés dans le corps par la voie digestive (alimentation), par le conduit nasal ou par des plaies. Dans des circonstances normales, notre corps contient 20 à 30 mg d'iode, essentiellement répartis entre le cerveau, les muscles, la peau, le coeur, les glandes thyroïdes, pituitaires, et les reins.

De par son action si vaste sur le fonctionnement du corps, l'iode était considéré comme une panacée durant le 19ème siècle et servait à guérir toutes sortes de maux.



  Il y a 50 ans, le prix Nobel Dr. Albert Györgyi, médecin ayant découvert la Vitamine C, écrivait :

« Lorsque j'étais un étudiant à l'école de médecine, l'iode dans sa forme KI était la médecine universelle. Personne ne savait ce que ça faisait exactement, mais ça faisait quelque chose, et ça faisait quelque chose de bon. Nous, étudiants, avions l'habitude de résumer ces situations avec une petite rime... Si on sait pas où, quoi, et pourquoi... alors prescrivons I et K »




Aujourd'hui, l'opinion commune est que le rôle de l'iode est thyroïdien. Or nous savons que l'iode est stockée dans la prostate, les seins, les ovaires, mais aussi la peau et les muqueuses de l'estomac. Tous ces tissue et organes peuvent concentrer l'iode à un degré proche de celui de la glande thyroïde, grâce à la présence de mécanismes de transports identiques appelés symporteurs iode / sodium.

Le Dr. Guy Abraham, professeur à l'école de médecine de l'UCLA (Université de Californie de Los Angeles) et un des leaders mondiaux sur la recherche moderne sur l'iode, a déterminé l'iode comme :

• Soutien de la santé des seins, ovaires, utérus, prostate et des glandes pituitaires et surrénales. • Assistance dans la régulation de la pression artérielle et la glycémie.
• "Agent de désinfection" des tissus face aux infections (mycoses, eczema, etc.)
• Régulation des humeurs et soutient à l'équilibre mental.
• Aide à l'élimination du fluor, du brome, du plomb, du cadmium, de l'arsenic, de l'aluminium et du mercure.
• Protection face à l'électro-magnétisme, à la radio-activité, à divers toxines et polluants environnementaux.
• Effet antioxydant, il a été suggéré que l'iode augmente le potentiel antioxydant du sérum sanguin à un niveau similaire à celui de la vitamine C.

Il est regrettable que l'iode soit tant sous-évaluée. Le corpus médical contemporain reconnaît tout juste l'utilité d'une supplémentation en iode à doses très faibles. Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont presque totalement ignorées.




L'iodophobie médicale


jean lugol
L'iodophobie médicale est la peur de la supplémentation en iode. Selon le Dr Abraham, l'opinion prévalente voulant que plus de 2mg d'iode par jour était toxique est fausse et "contredite par trois générations de cliniciens". Il trace la source de ce malentendu à une expérience sur les rats publiée en 1948 par les docteurs Wolff et Chaikoff. Cette étude conclut de façon érronée que l'iode inhibait la thyroïde à une dose environ vingt fois supérieure au RDA (dose journalière recommendée). Cette conclusion fut plus tard généralisée aux humains et enseignée dans les manuels médicaux, y compris d'endocrinologie et de nutrition. Cette étude particulière conduit à ce phénomène que le docteur Abraham a nommé "iodophobie médicale"

A l'attention des médecins, pharmaciens, ou toute personne voulant en savoir d'avantage. Lire l'exposé complet du Dr Guy Abraham concernant l'effet Wolff-Chaikoff (1948) : ici




Pollution des halogènes et carences en iode


Selon le Dr David Brownstein, il y a une raison chimique et environementale à l'origine des carences modernes en iode.

L'iode appartient au groupe des minéraux "halogènes", ce groupe inclut d'autres éléments connus comme le fluor, le chlore et le brome. Ces éléments se conduisent chimiquement de façon similaire et utilisent des récepteurs identiques dans notre corps.

Comment intéragissent ces éléments à l'intérieur de l'organisme ? l'iode est l'élément le plus lourd parmi les halogènes, ce qui signifie qu'il possède la masse atomique la plus élevée. Dans un ratio 1:1 les éléments les plus légers prennent la place des plus lourds, c'est ainsi que le fluor, le chlore et le brome, plus légers, saturent les sites récepteurs destinés à l'iode.

Le fluor et le brome, contrairement à l'iode, sont des éléments non-essentiels à la vie et perturbateurs du systême endocrinien (voir article en fin de page sur les sources et effets connus du brome et fluor sur l'homme). On retrouve du brome ajouté dans toute une variété d'aliments, principalement les produits à base de céréales. De même les sources de fluor dans l'eau et les pâtes dentifrices apportent un dosage quotidien de fluor important. Jusqu'à 2500ppm de fluor pour certaines marques de dentifrice, soit 250mg de fluor par tube de 100g. Aux Etats-Unis, dans un passé récent, on ajoutait de l'iode à la fabrication du pain. De cette manière quelques tranches de pain suffisaient à donner l'apport journalier recommandé en iode. Cette pratique fut stoppée au début des années 1980 et l'iode remplacée par du bromate de potassium.

Nous avons tous eu un style de vie moderne de mangeurs de produits transformés et empaquetés, avons nagé dans de l'eau chlorée et nettoyé notre bouche chaque jour avec des dentifrice ou des bains de bouche au fluor. C'est le lot quotidien et banal de millions de personnes.

Le corps dispose de procédés actifs l'aidant à collecter les bons éléments et à rejeter les éléments perturbateurs. Seulement, en présence d'une telle abondance d'éléments parasites, le combat entre l'iode et ses concurrents ne peut pas être gagné. Cette pollution est agravée lorsque l'apport en iode dans l'alimentation est insuffisant. Selon le Dr Abraham, le corps nécéssite l'intervention de l'iode dans de nombreux organes, glandes et processus enzymatiques. L'iode est nécéssaire à chaque cellule de notre organisme. Il estimait l'apport idéal en iode à plus de 10mg par jour. Des études ont estimé la part d'iode consommée au Japon comme étant de 13 à 43 mg par jour par l'alimentation de produits marins, les plus hauts niveaux étant détenus par les habitants d'Hokkaïdo. Les recommandations gouvernementales relatives à l'apport journalier d'iode aux Etats-Unis sont de 150 microgrammes (au moins 100 fois inférieures), ce qui représente une approche mystérieuse de nos besoins lorsqu'un plat d'algues et de fruits de mer suffisent à dépasser ce nombre.

Notre organisme ne sait pas stocker cet élément de manière prolongée, aussi nécéssite-t-il un apport quotidien. L'essentiel des sources d'iode se trouvent dans les produits de la mer, incluant certains sels de table, les algues et les crustacés.







Horowitz BZ et al., Bromism from Excessive Cola Consumption, Clinical Toxicology 1997.
Abraham G., The Combined Measurement of the Four Stable Halides by the Ion-Selective Electrode Procedure. Clinical Application, The Original Internist 2006.
Malenchenko AF et al., The Content and Distribution of Iodine, Chlorine and Bromide in the Normal and Pathologically Changed Thyroid Tissue, Med Radiol 1984.
Velicky J et al., Potassium Bromide and the Thyroid Gland of the Rat: Morphology and Immunochemistry, RIA and INAA Analysis, Ann Anat 1997.
Vobecky M et al., Interaction of Bromine with Iodine in the Rat Thyroid Gland at Enhanced Bromide Intake, Biol Trace Elem Res 1996.
- Voir également le "Bromisme" et ses symptômes selon l'investigation médicale de l'US Army, suite aux intoxications massives de soldats lors de la guerre du golfe :http://www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2.chap10.html









Le procole Brownstein


Maintenant que nous avons évoqué le problême de la malabsorption de l'Iode, par l'invasion de ses concurrents halogènes et leur substitution avec cette dernière, comment agir ?

La première chose est avant tout de veiller à la suppression de l'ensemble des sources de brome, chlore et fluor.

Le fluor peut être supprimé de façon permanente sans gêner le quotidien, il suffit pour cela d'opter pour une marque de dentifrice sans fluor. Les composés de brome sont surtout utilisés dans les produits de boulange aux Etats-Unis. L'exposition à cet halogène est moindre en France.

Deuxièmement, comme nous venons de le voir, le comportement chimique des éléments halogènes est simple. Augmenter le ratio d'un élément par rapport à un autre suffit à déplacer ce dernier. Ce qui signifie que des doses élevées d'iode prises sur une base régulière conduiront au remplacement et à l'extraction des éléments indésirables dans l'ensemble des tissus. A condition que l'apport de fluor et de brome soit stoppé ou fortement réduit.

Ce sont les bases du protocole Brownstein. La durée de ce procédé varie en fonction des individus. Pour cette raison, le protocole Brownstein recommande une durée de 3 mois de supplémentation en iode.

Plus de détails sur ce protocole peuvent être trouvés dans la section mode d'emploi




Conclusions


Un état de carence en iode frappe aujourd'hui les pays développés de la même façon que les pays sous-développés. D'une part, par une baisse de consommation d'iode à travers l'alimentation, et d'autre part, à cause de l'invasion des éléments halogènes fluor, chlore et brome qui, graduellement, poussent l'iode hors de l'organisme et prennent sa place dans les récepteurs situés dans la thyroïde mais aussi dans la poitrine, la prostate, les ovaires, ou l'estomac.

Les craintes manifestées à l'égard de l'iode se basent principalement sur trois raisons, 1 - des données erronées ou obsolètes (voir notre paragraphe : "Concernant l'iodophobie médicale"), 2 - la confusion fréquente avec des types d'Iode toxiques et radioactives, 3 - le désintérêt pour la question des métaux lourds toxiques s'accumulant dans l'organisme.

Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont importantes. Elles doivent être reconnues. Le Dr Guy Abraham, avec sa contribution inestimable sur le sujet, est mort en 2013. Au cours de sa vie, il était pleinement conscient de l'importance de son travail pour l'espèce humaine dans son entier. Il y a un besoin de financement de programmes de recherche sur l'iode. Puisque peu de doutes subsistent encore sur le besoin d'une réétude approfondie de cet élément. Il y a probablement encore beaucoup à découvrir. Pour y arriver, le statu-quo actuel devra être remis en question.



Allergie à l'iode


« L’allergie à l’iode » est une expression fréquemment utilisée dans la pratique médicale, elle véhicule pourtant une fausse information car l’allergie à l’iode n’existe pas. L’« allergie à l’iode » impliquerait que l’atome d’iode soit l’allergène, c’est-à-dire que l’iode serait responsable de la survenue de l’allergie. L'iode est un élément essentiel à la vie. Il n'y a pas plus d'allergie à l'iode que d'allergie au calcium ou au magnesium. Et il n'existe aucune allergie rapportée dans le cas d'utilisation de solution alcoolique ou aqueuse d'iode (solution de Lugol, teinture d'iode, ...).

Les véritables allergies qui se cachent derrière cet abus de langage sont les allergies aux poissons et crustacés, les allergies aux antiseptiques iodés ou aux produits de contraste iodés.

Allergie aux poissons et crustacés : Allergène = protéines des muscles des poissons et des crustacés. Allergie aux antiseptiques iodés : Allergène = povidone (substance active contenue par exemple dans la BETADINE®) ou conservateur. Allergie aux produits de contraste iodés (PCI) : Allergène = non connu actuellement







OU ACHETER DE L'IODE - - MODE D'EMPLOI - - SOURCES ET LITERATURE






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IODE, LA BOMBE "I"





NOTE : L'article qui suit est partagé à but informatif et scientifique.
Il relate le travail de Guy Abraham sous réserve d'approfondissements.



Imaginez un nutriment universel capable de renforcer le systême immunitaire, réguler les humeurs, la santé mentale, combattre le diabète, restaurer une activité hormonale optimale, prévenir et soigner les troubles ovariens et de la prostate, réguler la pression sanguine, chelater les métaux lourds et protéger de la radioactivité, déboucher les artères, prévenir les attaques cardiaques et les troubles liés à l'athérosclérose, ou encore aider au bon fonctionnement du cerveau et augmenter le quotien intellectuel des adultes et des enfants.

Et si ce nutriment était également l'un des antiseptiques les plus puissants connus de l'homme, et combattait les parasites, les bactéries et les virus.

L'opinion communément admise est que le seul rôle de l'iode dans l'organisme est de contribuer à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Bien que cette fonction soit très importante, des découvertes récentes montrent que le rôle de l'iode va bien au-delà de la thyroïde. Cet article aborde le sujet de l'iode dans son ensemble. Pourquoi l'iode est-il encore méconnu et redouté aujourd'hui ? Pourquoi les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont encore largement ignorées alors qu'elles sont scientifiquement établies depuis plus de quinze ans.




INTRODUCTION


iodine elementL'iode a été isolé pour la première fois en 1811 par le français Bernard Courtois. C'est un élément présent dans la nature et qui se trouve plus abondement dans l'océan que sur terre. L'iode est reconnu comme indispensable à la vie et pour chaque cellule de notre corps. Comme beaucoup d'autres minéraux, il nécéssite un apport quotidien puisqu'il ne peut pas être stocké sur le long terme.

L'iode est un composant essentiel des hormones de la thyroïde qui sont impliquées dans la régulation de nombreux processus vitaux. La glande thyroïde Iodine est la plus communément associée avec l'iode. La glande a une belle couleur rouge, et présente deux lobes bien connus des endocrinologues dont les proportions harmonieuses s'unissent par un isthme. Ils sont localisés exactement de chaque côté de la pomme d'Adam.

La façon dont la glande opère dépend de l'iode apporté par l'alimentation. Dès lors, la glande sécrète des composés iodés appelés hormones T3 et T4. Ces hormones (ou composés iodés) produits par la thyroïde sont essentielles pour le bon fonctionnement du corps humain. Elles agissent sur de multiples fonctions, régulation de la température corporelle, rythme cardiaque, systême nerveux, systême digestif, génital et reproductif. Mais aussi sur la santé de nos cheveux, de la peau et des ongles.

Chaque 17 minutes, la totalité du sang présent dans le corps passe au travers de la glande thyroïde. Parce que les cellules qui composent cette glande ont une affinité pour l'iode, chaque cycle du sang passant par la glande est soumis à des sécretions d'iode, tuant les germes entrés dans le corps par la voie digestive (alimentation), par le conduit nasal ou par des plaies. Dans des circonstances normales, notre corps contient 20 à 30 mg d'iode, essentiellement répartis entre le cerveau, les muscles, la peau, le coeur, les glandes thyroïdes, pituitaires, et les reins.

De par son action si vaste sur le fonctionnement du corps, l'iode était considéré comme une panacée durant le 19ème siècle et servait à guérir toutes sortes de maux.



  Il y a 50 ans, le prix Nobel Dr. Albert Györgyi, médecin ayant découvert la Vitamine C, écrivait :

« Lorsque j'étais un étudiant à l'école de médecine, l'iode dans sa forme KI était la médecine universelle. Personne ne savait ce que ça faisait exactement, mais ça faisait quelque chose, et ça faisait quelque chose de bon. Nous, étudiants, avions l'habitude de résumer ces situations avec une petite rime... Si on sait pas où, quoi, et pourquoi... alors prescrivons I et K »



Aujourd'hui, l'opinion commune est que le rôle de l'iode est thyroïdien. Or nous savons que l'iode est stockée dans la prostate, les seins, les ovaires, mais aussi la peau et les muqueuses de l'estomac. Tous ces tissue et organes peuvent concentrer l'iode à un degré proche de celui de la glande thyroïde, grâce à la présence de mécanismes de transports identiques appelés symporteurs iode / sodium.

Le Dr. Guy Abraham, professeur à l'école de médecine de l'UCLA (Université de Californie de Los Angeles) et un des leaders mondiaux sur la recherche moderne sur l'iode, a déterminé l'iode comme :

• Soutien de la santé des seins, ovaires, utérus, prostate et des glandes pituitaires et surrénales. • Assistance dans la régulation de la pression artérielle et la glycémie.
• "Agent de désinfection" des tissus face aux infections (mycoses, eczema, etc.)
• Régulation des humeurs et soutient à l'équilibre mental.
• Aide à l'élimination du fluor, du brome, du plomb, du cadmium, de l'arsenic, de l'aluminium et du mercure.
• Protection face à l'électro-magnétisme, à la radio-activité, à divers toxines et polluants environnementaux.
• Effet antioxydant, il a été suggéré que l'iode augmente le potentiel antioxydant du sérum sanguin à un niveau similaire à celui de la vitamine C.

Il est regrettable que l'iode soit tant sous-évaluée. Le corpus médical contemporain reconnaît tout juste l'utilité d'une supplémentation en iode à doses très faibles. Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont presque totalement ignorées.



jean lugol


SUR L'IODOPHOBIE MEDICALE


L'iodophobie médicale est la peur de la supplémentation en iode. Selon le Dr Abraham, l'opinion prévalente voulant que plus de 2mg d'iode par jour était toxique est fausse et "contredite par trois générations de cliniciens". Il trace la source de ce malentendu à une expérience sur les rats publiée en 1948 par les docteurs Wolff et Chaikoff. Cette étude conclut de façon érronée que l'iode inhibait la thyroïde à une dose environ vingt fois supérieure au RDA (dose journalière recommendée). Cette conclusion fut plus tard généralisée aux humains et enseignée dans les manuels médicaux, y compris d'endocrinologie et de nutrition. Cette étude particulière conduit à ce phénomène que le docteur Abraham a nommé "iodophobie médicale"

A l'attention des médecins, pharmaciens, ou toute personne voulant en savoir d'avantage. Lire l'exposé complet du Dr Guy Abraham concernant l'effet Wolff-Chaikoff (1948) : ici




POLLUTION DES HALOGENES
ET CARENCES EN IODE


ASelon le Dr David Brownstein, il y a une raison chimique et environementale à l'origine des carences modernes en iode.

L'iode appartient au groupe des minéraux "halogènes", ce groupe inclut d'autres éléments connus comme le fluor, le chlore et le brome. Ces éléments se conduisent chimiquement de façon similaire et utilisent des récepteurs identiques dans notre corps.

Comment intéragissent ces éléments à l'intérieur de l'organisme ? l'iode est l'élément le plus lourd parmi les halogènes, ce qui signifie qu'il possède la masse atomique la plus élevée. Dans un ratio 1:1 les éléments les plus légers prennent la place des plus lourds, c'est ainsi que le fluor, le chlore et le brome, plus légers, saturent les sites récepteurs destinés à l'iode.

Le fluor et le brome, contrairement à l'iode, sont des éléments non-essentiels à la vie et perturbateurs du systême endocrinien (voir article en fin de page sur les sources et effets connus du brome et fluor sur l'homme). On retrouve du brome ajouté dans toute une variété d'aliments, principalement les produits à base de céréales. De même les sources de fluor dans l'eau et les pâtes dentifrices apportent un dosage quotidien de fluor important. Jusqu'à 2500ppm de fluor pour certaines marques de dentifrice, soit 250mg de fluor par tube de 100g. Aux Etats-Unis, dans un passé récent, on ajoutait de l'iode à la fabrication du pain. De cette manière quelques tranches de pain suffisaient à donner l'apport journalier recommandé en iode. Cette pratique fut stoppée au début des années 1980 et l'iode remplacée par du bromate de potassium.

Nous avons tous eu un style de vie moderne de mangeurs de produits transformés et empaquetés, avons nagé dans de l'eau chlorée et nettoyé notre bouche chaque jour avec des dentifrice ou des bains de bouche au fluor. C'est le lot quotidien et banal de millions de personnes.

Le corps dispose de procédés actifs l'aidant à collecter les bons éléments et à rejeter les éléments perturbateurs. Seulement, en présence d'une telle abondance d'éléments parasites, le combat entre l'iode et ses concurrents ne peut pas être gagné. Cette pollution est agravée lorsque l'apport en iode dans l'alimentation est insuffisant. Selon le Dr Abraham, le corps nécéssite l'intervention de l'iode dans de nombreux organes, glandes et processus enzymatiques. L'iode est nécéssaire à chaque cellule de notre organisme. Il estimait l'apport idéal en iode à plus de 10mg par jour. Des études ont estimé la part d'iode consommée au Japon comme étant de 13 à 43 mg par jour par l'alimentation de produits marins, les plus hauts niveaux étant détenus par les habitants d'Hokkaïdo. Les recommandations gouvernementales relatives à l'apport journalier d'iode aux Etats-Unis sont de 150 microgrammes (au moins 100 fois inférieures), ce qui représente une approche mystérieuse de nos besoins lorsqu'un plat d'algues et de fruits de mer suffisent à dépasser ce nombre.

Notre organisme ne sait pas stocker cet élément de manière prolongée, aussi nécéssite-t-il un apport quotidien. L'essentiel des sources d'iode se trouvent dans les produits de la mer, incluant certains sels de table, les algues et les crustacés.



Horowitz BZ et al., Bromism from Excessive Cola Consumption, Clinical Toxicology 1997.
Abraham G., The Combined Measurement of the Four Stable Halides by the Ion-Selective Electrode Procedure. Clinical Application, The Original Internist 2006.
Malenchenko AF et al., The Content and Distribution of Iodine, Chlorine and Bromide in the Normal and Pathologically Changed Thyroid Tissue, Med Radiol 1984.
Velicky J et al., Potassium Bromide and the Thyroid Gland of the Rat: Morphology and Immunochemistry, RIA and INAA Analysis, Ann Anat 1997.
Vobecky M et al., Interaction of Bromine with Iodine in the Rat Thyroid Gland at Enhanced Bromide Intake, Biol Trace Elem Res 1996.
- Voir également le "Bromisme" et ses symptômes selon l'investigation médicale de l'US Army, suite aux intoxications massives de soldats lors de la guerre du golfe :http://www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2.chap10.html







En français




LE PROTOCOLE BROWNSTEIN


Maintenant que nous avons évoqué le problême de la malabsorption de l'Iode, par l'invasion de ses concurrents halogènes et leur substitution avec cette dernière, comment agir ?

La première chose est avant tout de veiller à la suppression de l'ensemble des sources de brome, chlore et fluor.

Le fluor peut être supprimé de façon permanente sans gêner le quotidien, il suffit pour cela d'opter pour une marque de dentifrice sans fluor. Les composés de brome sont surtout utilisés dans les produits de boulange aux Etats-Unis. L'exposition à cet halogène est moindre en France.

Deuxièmement, comme nous venons de le voir, le comportement chimique des éléments halogènes est simple. Augmenter le ratio d'un élément par rapport à un autre suffit à déplacer ce dernier. Ce qui signifie que des doses élevées d'iode prises sur une base régulière conduiront au remplacement et à l'extraction des éléments indésirables dans l'ensemble des tissus. A condition que l'apport de fluor et de brome soit stoppé ou fortement réduit.

Ce sont les bases du protocole Brownstein. La durée de ce procédé varie en fonction des individus. Pour cette raison, le protocole Brownstein recommande une durée de 3 mois de supplémentation en iode.

Plus de détails sur ce protocole peuvent être trouvés dans la section mode d'emploi




CONCLUSION


Un état de carence en iode frappe aujourd'hui les pays développés de la même façon que les pays sous-développés. D'une part, par une baisse de consommation d'iode à travers l'alimentation, et d'autre part, à cause de l'invasion des éléments halogènes fluor, chlore et brome qui, graduellement, poussent l'iode hors de l'organisme et prennent sa place dans les récepteurs situés dans la thyroïde mais aussi dans la poitrine, la prostate, les ovaires, ou l'estomac.

Les craintes manifestées à l'égard de l'iode se basent principalement sur trois raisons, 1 - des données erronées ou obsolètes (voir notre paragraphe : "Concernant l'iodophobie médicale"), 2 - la confusion fréquente avec des types d'Iode toxiques et radioactives, 3 - le désintérêt pour la question des métaux lourds toxiques s'accumulant dans l'organisme.

Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont importantes. Elles doivent être reconnues. Le Dr Guy Abraham, avec sa contribution inestimable sur le sujet, est mort en 2013. Au cours de sa vie, il était pleinement conscient de l'importance de son travail pour l'espèce humaine dans son entier. Il y a un besoin de financement de programmes de recherche sur l'iode. Puisque peu de doutes subsistent encore sur le besoin d'une réétude approfondie de cet élément. Il y a probablement encore beaucoup à découvrir. Pour y arriver, le statu-quo actuel devra être remis en question.




ALLERGIE A L'IODE


« L’allergie à l’iode » est une expression fréquemment utilisée dans la pratique médicale, elle véhicule pourtant une fausse information car l’allergie à l’iode n’existe pas. L’« allergie à l’iode » impliquerait que l’atome d’iode soit l’allergène, c’est-à-dire que l’iode serait responsable de la survenue de l’allergie. L'iode est un élément essentiel à la vie. Il n'y a pas plus d'allergie à l'iode que d'allergie au calcium ou au magnesium. Et il n'existe aucune allergie rapportée dans le cas d'utilisation de solution alcoolique ou aqueuse d'iode (solution de Lugol, teinture d'iode, ...).

Les véritables allergies qui se cachent derrière cet abus de langage sont les allergies aux poissons et crustacés, les allergies aux antiseptiques iodés ou aux produits de contraste iodés.

Allergie aux poissons et crustacés : Allergène = protéines des muscles des poissons et des crustacés. Allergie aux antiseptiques iodés : Allergène = povidone (substance active contenue par exemple dans la BETADINE®) ou conservateur. Allergie aux produits de contraste iodés (PCI) : Allergène = non connu actuellement





REMONTER






OU ACHETER DE L'IODE

MODE D'EMPLOI

SOURCES ET LITTERATURE